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LES TEMOIGNAGES

Corentin, 19 ans, élève en 6ème « Technicien en Construction et travaux publics » à l’Institut Technique de Morlanwelz, candidat et ensuite coach à Défibrick

Bonjour Corentin ! Peux-tu me parler de ton parcours scolaire ?

J’ai fait ma première secondaire à l’Institut technique Charles Deliège avec une orientation « Cuisine ». J’avais en fait choisi l’école la plus proche de chez moi. Je suis ensuite venu à l’ITM afin de m’orienter vers les métiers du bâtiment. 

Comment as-tu choisi ton option « Technicien en Construction et travaux publics » ? 

La construction ? C’est de génération en génération dans ma famille. Depuis que je suis tout petit, j’accompagne mon papa sur ses chantiers. Depuis 6 ans, mon frère travaille avec lui. Je n’ai pas hésité une seconde à suivre cette voie. 

Quel métier veux-tu exercer plus tard ?

Je voudrais être architecte. Je compte donc poursuivre mes études à Mons ou à Bruxelles. Plus tard, j’aimerais être indépendant et avoir ma propre entreprise. 

Qu’est-ce qui t’attire dans le métier d’architecte ?

Le dessin. Je fais des plans depuis que je suis tout petit. Dessiner et devenir architecte, c’est vraiment ce que je veux.

Peux-tu me parler de ton expérience au concours ?

En 2014, j’y suis allé comme concurrent. C’était une belle découverte et une chouette expérience. Au début, j’étais un peu stressé car il y avait beaucoup de monde et je ne savais pas à quoi m’attendre. Ensuite, j’ai pris confiance et j’étais content d’être là. On s’est bien amusés mais on avait toujours en tête notre objectif : gagner. 

Quand j’y suis retourné comme coach, c’était très différent. J’avais envie de maçonner avec les concurrents mais on ne pouvait pas. Mon rôle consistait à vérifier que mon équipe respectait bien les plans et à la diriger.  Au cours de ma deuxième expérience de coach, il a fallu que je motive davantage mon équipe.

Comment as-tu préparé ta participation ? 

Quand j’étais concurrent, on ne s’est pas trop préparés. On maitrisait déjà assez bien la matière. Quand j’étais coach, je me suis occupé de la nouvelle technique en matériau écologique.

Le jour « J », étais-tu un peu stressé ?

La première année, je l’étais au début. En voyant qu’on y arrivait et que tout fonctionnait bien, on a commencé à déstresser. Le 2ème jour était plus dur car nous devions terminer dans les temps. C’est surtout cette notion de temps qui nous a angoissés car nous avions peur de ne pas avoir terminé. 

La deuxième année, j’étais beaucoup moins stressé mais j’avais quand même envie qu’ils sortent un bon boulot et dans les temps. Voir les erreurs et ne pas pouvoir intervenir, ce n’est pas facile surtout si c’est trop tard pour les corriger. 

L’épreuve était-elle difficile ? 

L’année où j’étais concurrent, ce n’était pas évident mais ça restait abordable. Les années suivantes, ça s’est un peu compliqué avec l’intégration du matériau écologique. 

Le plus difficile pour moi, c’est d’être coach. Quand j’étais concurrent, le travail était fait comme je voulais. 

En tant que coach, mes consignes ne sont pas toujours bien interprétées. 

Quelle était l’ambiance sur place ? 

C’était très bien organisé et on a été très bien accueillis. Il règne une bonne ambiance même avec les autres équipes, on s’entraidait notamment concernant le matériau écologique mais on ne se donnait pas de conseil. 

Etais-tu satisfait des résultats ? 

J’étais très content. On voulait gagner, c’était notre objectif et on a réussi. Notre prof était super motivant. Il ne voulait pas qu’on soit deuxième. C’est surtout lui qui nous a motivés. 

En tant que coach aussi, je suis satisfait de mes équipes. L’objectif était à chaque fois le top 3 et on a toujours réussi.

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